Un jour une femme m’a dit: »Tu ne dois point avec peur de la mort. »
Aujourd’hui quand j’y pense à nouveau je me dit qu’elle avait raison.
Comment pourrais-je avoir peur de mourir si mort je le suis déjà.
J’aime cette femme, elle m’a beaucoup appris sur la vie.
Mais est-ce que je veux vraiment vivre une vie sans elle?
Elle qui était ma seul et unique raison de vivre.
Ne vois-tu pas la mélancolique dans mes paroles?
Ne sens-tu pas la Nostalgie m’emporter?
Est-ce qu’un jour je pourrais vivre enfin le bonheur?
Je ne crois pas, car tu m’as tout pris, le jour ou tu es parti.
Cette femme n’est pas ma copine, ma mère ou même ma soeur.
Non elle est ma grand-mère, ma tendre Nany, elle m’a tout dit sur la vie.
Les peines d’amour, Les lois non écrite, Le sentiments que l’on ressent quand l’on voit son première amour partir sans dire au revoir.
J’ai aimé cette femme et je vais toujours l’aimer.
Pourquoi?
Parce qu’elle était elle quand j’avais besoin d’un épaule pour pleurer, quand j’avais mal et que personne ne voulais m’aider.
Personne me voulais, mais toi tu m’as ouvert les bras.
Et je te dit merci pour tout cela.
Ce n’est pas grand chose, mais c’est ce que je ressent quand je pense à toi.
Je t’aime et si tu crois que tu t’ennui là-haut, dit toi que tu ne manque rien si tu n’es plus en bas.
J’ai hâte de mourir, parce que je me dit… Je serais enfin avec toi.
»Je t’aime Nany, je ne t’ai pas oublier, je pense souvant à toi, c’est vrai j’ai hâte de mourir, mais ne t’en fait pas, il y a des gens sympa ici avec moi, ils me rappelent pourquoi je suis encore là, c’est pour qu’un jour tu sois fier de moi »
Je t’aime…
(À la mémoire de Monique Berthiaume)